« Trois jours avant, Noro Takeharu senseï m’a appelé. Nous parlâmes brièvement. En raccrochant, je savais que j’entrais dans une nouvelle phase de mon étude. Je comprenais que j’allais passer d’un support physique du maître au support psychique ; que dorénavant, il m’apostropherait dans un murmure inaudible à autrui ; qu’il me soufflerait au plus intime de la leçon, dans mon sommeil, au moment de ma plus innocente inattention. Mon lien au maître opérait un changement que je n’avais pas imaginé si proche, si tôt. » Le voyage d’un maître, entre Ciel et Terre, p204