« Il est attendu du maître d’incarner les préceptes, de vivre les principes. Cet effort de tous les instants est tel qu’il suscite une véritable dévotion, un respect pour l’exemple donné. En Occident, l’élève obéit à la lettre et s’incline devant l’esprit, on révère le Livre. En Orient, il salue le maître qui donne à lire la leçon dans la chair elle-même. Noro senseï dut apprendre l’écart entre ces deux conceptions. Il ne lui était pas «naturel» que ses élèves étudient plus sa discipline qu’ils n’examinent son exemple. » Le voyage d’un maître, entre Ciel et Terre, p81