Cher Thanh Thiên,
S’il vous est venu le mot « chaleur » à mon approche, c’est à l’ombre de notre chêne celui de « fraîcheur » qui m’est apparu en vous écoutant, vos gestes accompagnant vos mots comme l’ébauche des figures que votre art de l’Aïkido vous eût dictées. Le chêne pédonculé était devenu « notre » dojo…
Je ne saurais aussi rapidement vous écrire ce que m’enseigne « Le voyage d’un maître » que vous m’avez confié. J’aurais tout à y apprendre si j’avais l’âge des commencements, mais je suis plus proche de celui des « finitions », et le mot n’est pas triste s’il indique qu’un ouvrage aspire à son plus bel achèvement…
Me reste à découvrir le rapport harmonique que vous explorez entre l’Orient et l’Occident. J’y pressens pour moi-même une leçon fondatrice que je ne pourrai esquiver.
Je vous écrirai donc, et plus longuement, lorsque j’y aurai si Dieu veut pénétré.
Très amicalement
vôtre
Journaliste, dramaturge, acteur, traducteur