Cher Thanh Thiên,
… Je ne saurais aussi rapidement vous écrire ce que m’enseigne « Le voyage d’un maître » que vous m’avez confié. J’aurais tout à y apprendre si j’avais l’âge des commencements, mais je suis plus proche de celui des « finitions », et le mot n’est pas triste s’il indique qu’un ouvrage aspire à son plus bel achèvement…
Me reste à découvrir le rapport harmonique que vous explorez entre l’Orient et l’Occident. J’y pressens pour moi-même une leçon fondatrice que je ne pourrai esquiver.
Très amicalement vôtre
Journaliste, dramaturge, acteur, traducteur
« Cher Monsieur,
J’ai bien reçu et lu votre livre avec beaucoup d’intérêt.
Vous faites incontestablement preuve d’une grande culture et d’un réflexion intense.
Je suis d’une génération antérieure à la vôtre mais ceci a réveillé un certain nombre de souvenirs et suscité quelques observations dont vous trouverez le détail en pièce jointe.
Si vous venez à réaliser d’autres ouvrages sur les Arts Martiaux et l’Aïkido, en particulier, je serais très intéressé.
Avec mes remerciements. »
Jean-Charles JOSEPH senseï
« Thanh Thien, j’ai fini ton livre. J’y ai trouvé un grand plaisir de lecture. Face à un environnement qui nous fait confondre agilité et agitation, quelle sérénité.
Si les arts martiaux font plus appel à mon imaginaire plus qu’à ma sensibilité, le parcours initiatique m’est plus familier et je retrouve dans tes lignes les interrogations inhérentes à la recherche de toute verticalité.
Enfin, si je ne peux pas me prononcer sur la maitrise de ton art, celle de la langue écrite est des plus remarquables.
Bref, je te remercie infiniment pour ce livre.
Amitiés »
Ivy-Stevan Guiho, auteur de L’Ordre des Templiers, Petite encyclopédie, L’Harmattan, 2009 et ancien parent d’élèves
Cher M. Nguyen Thanh Thien,
C’est avec beaucoup d’intérêt que j’ai lu l’intégralité de votre ouvrage.
Vous avez su analyser comme il se doit l’homme exceptionnel que fut Masamichi Noro sensei.
J’ai retrouvé au fil de certaines pages les moments privilégiés que j’avais avec lui, lorsqu’il m’invitait à boire un café proche du dojo rue des petits hôtels à chaque fois que j’arrivais en retard (qui peut arriver à l’heure à Paris ?) et que nous échangions verbalement sur des sujets les plus variés (Philosophie, religion, arts martiaux, stabilité du corps, etc.).
C’est ainsi que j’appris énormément à son contact. Jamais, je n’oublierai les heures bénéfiques passées en son agréable compagnie.
Votre ouvrage m’a rappelé nombre de souvenirs vécus à ses côtés, lorsque je l’invitais dans mon dojo parisien ainsi que Masami Takegaki, que je l’accompagnais lors de quelques stages effectués dans l’Est de la France et le matin lorsqu’il me « triturait » les poignets de sa technique favorite Nikkyo.
Que de souvenirs – qu’il m’arrive parfois de conter à mes élèves – sur des sujets les plus variés, car il était cet ouvert, en quête de lui-même peut-être.
Merci, d’avoir su parler de lui comme vous l’avez fait dans ce remarquable ouvrage, avec les mots assortis à cette réalité qui le caractérisait.
Je me souviens que des années après l’avoir quitté (pas pour les raisons que vous évoquez concernant mes camarades d’alors, mais tout simplement parce que son enseignement s’éloignait progressivement de ce que j’attendais de l’aïkido tel il me l’avait révélé et que je n’ai jamais retrouvé chez d’autres), qu’il me téléphona pour m’encourager à continuer dans la voie que j’avais prise. C’est ainsi que je sus – et qui me fut confirmé par d’autres experts avec qui il s’entretenait – qu’il me suivait de loin dans mes activités. Des années plus tard, dans mes songes et rêves, il me conseillait encore…
Comment ne pas aimer un tel homme dont je me suis inspiré – autant que faire se peut – dans ma manière d’enseigner aujourd’hui.
Encore merci, pour ce « Voyage d’un Maître » qui figure en bonne place dans ma bibliothèque d’arts martiaux (+ de mille livres).
Pour vous remercier de ce complément qui me manquait, et de certaines anecdotes que je connaissais, je vous fais parvenir un de mes livres « Les Maîtres qui m’ont appris » dans lequel je lui consacre plusieurs pages ainsi qu’un exemplaire de la revue « Aïkigoshindo Kaishi » que mon association édite depuis 1988 dans laquelle nous lui avons consacré deux pages lors de sa disparition en 2013 dont Odile Noro nous a accusé réception.
Voilà en quelques mots qui viennent du cœur, mes impressions et mes pensées après cette lecture si généreuse qu’est votre œuvre de l’esprit.
Il me serait agréable de consacrer un extrait sur une page de celui-ci dans ma prochaine revue N°90 qui sortira en décembre.
Pourriez-vous me faire parvenir SVP une photo d’identité. Ainsi nos lecteurs que sont nos adhérents sauront qu’un nouveau livre est paru sur ce sensei que fut l’honorable Masamichi Noro.
Au même titre qu’il me serait agréable de vous rencontrer un jour et avoir un échange de vues au sujet de ce grand homme, moi, à l’époque où il était Yang et vous, bien plus longtemps, lorsqu’il était Yin. N’était-il pas en fin de compte entre les deux ?
Avec mes cordiales salutations
Roland J. MAROTEAUX senseï, Hanshi & So-shihan, Takeda-ryu Maroto-ha
« L’écriture est très resserrée, la pensée concentrée. A ce point, c’est rare. Je ressens comme une discussion entre des cultures, des pensées, des civilisations éloignées mais qui se révèlent proches. Je me demande si cette économie de mots vient de la densité du geste, de sa justesse et de sa réserve. Un livre à lire assis… »
Vincent Ala., historien amateur et pyrénéiste
« Le contenu, le contenant, la synthèse et la conclusion de ton cousin.
Le livre est discret, le support est simple, il n’y a aucune surcharge, aucune déco, l’épaisseur du volume laisse entrevoir au lecteur, une fenêtre de temps à consacrer.
Puis le titre se laisse découvrir, il donne en définitive toute la simplicité, la teneur et le contenu de l’ouvrage ; c’est le fil tranchant sans épure ni scorie qui va livrer le lecteur sur les traces d’un très grand maître.
L’héritage a été donné, le témoignage est rendu, reste aux héritiers à puiser à la source et dans cet œuvre de « cousin » le temps d’une vie et la voie de leur maître. »
Dominique Nguyen senseï, 4e dan Shotokan, ancien parachutiste et chasseur alpin, mon cousin
« Au moins trois fois bel.
Belle la Voie de ton Maître, Noro Senseï.
Belle ton écriture, qui permet même aux non pratiquants d’Aïkido, de comprendre.
Bel ton effort pour verser en mots un domaine très silencieux.
Mes félicitations renouvelées, Nguyen Senseï, pour ton livre et au plaisir de lire bientôt tes réflexions sur Hyoho Niten Ichi Ryu Ken Jutsu.«
Ricard Pous C., Maître d’Armes, spécialiste de l’escrime ambidextre angulaire, ancien professeur à Institut del Teatre de Barcelona
« Ces nombreux récits relatent le long chemin qu’exige une pratique d’exception. On parcourt des expériences, des questionnements, une approche de l’Aïkido par une culture métissée franco-anglo-vietnamienne de Nguyen senseï. On découvre l’appétence d’un maître par l’expérience intime d’un de ses élèves qui devient à son tour un maître. Ce récit donne une lumière sur le mystère du voyage de maîtres. »
Valérie de B., peintre, sempaï de l’école Ringenkaï, Aïkido Ringenkaï de la Hyoho Niten Ichi Ryu kenjutsu
« On parcourt une série de textes, de récits, de lectures, de souvenirs. Étrangement, en reposant ton livre, on finit avec un portrait de Maître Noro qui reste fidèle, terriblement vivant. Je n’avais pas compris la présentation de Maître Noro quand il avait lancé 4 grands cercles aux 4 horizons. Ton explication est lumineuse, claire, juste. Je suis étonné de ne pas l’avoir vu avant… On te suit dans ta relation à Maître Noro. Je m’interroge sur votre proximité. «
P. B., enseignant de Kinomichi
« Ta manière de vivre l’enseignement de Maître Noro Masamichi est remarquable. «
I. R., musicologue
« Je n’aurai pas imaginé que l’enseignement puisse passer dans un livre (avec la pratique en dojo et le soutien d’un senseï bien sûr). En élevant la compréhension, sans blesser personne, c’est traité avec intelligence… »
O. N.-T., enseignante de Kinomichi
« La lecture est très agréable. C’est bien écrit. Par cette succession de récits, j’ai enfin pu comprendre l’ensemble du parcours de Noro Masamichi senseï car à chaque cours, on n’a accès qu’à une étape à la fois, une anecdote de-ci de-là. J’ai lu le livre d’un coup (sans lire les notes de bas de page !). C’est très fluide. «
Adeline L., sempaï de l’école Ringenkaï, Aïkido Ringenkaï
« J’ai presque fini le livre. Je l’ai parcouru avec un plaisir de lecture. Je ne me suis pas attardée sur les aspects techniques. Je suis allée aux nombreux récits dont tu tires des enseignements de vie. Ta manière d’aborder ces histoires est bien à ton image. Je te reconnais. L’ensemble est très positif alors même que les sujets sont graves. «
Katia C., professeur d’équitation de dressage, élève du maître Louis Fabre, éleveuse de pur-sang lusitaniens.
« Je considère que ton livre est un livre de Kinomichi.«
T. N.
« Si je comprends bien, il faut être propre. Il faut une attitude propre pour faire des arts martiaux.«
Marie-Anne C., retraitée.
« Le texte se lit petit à petit. Je le repose et j’y reviens. Entre une remise au propre des rosiers et une préparation de planning, j’ai le temps de laisser infuser, digérer, mûrir. Je vois que nous partageons des valeurs. Je perçois l’art et l’exigence. Il y a un vrai plaisir de lecture. «
Véronique, retraitée.
« J’ai bien avancé dans le texte. Je reviens du Japon où je suis professeur de surf des neiges et ton livre me permet de prolonger le dialogue avec ces deux pôles de ma vie. J’y trouve des réflexions qui me nourrissent et j’entrevois de nouvelles applications. Super ! «
Pierre-Alexandre C., professeur de surf.
« Je lis par bouts. J’en profite pour vérifier des mots. Je transpose dans mon quotidien ces pensées, ces actions, cette sagesse. Je ne fais pas d’arts martiaux mais dans mon rapport aux chevaux, avec les étalons, les juments et les poulains, je dois réagir dans l’instant et je peux ainsi créer des correspondances. C’est enrichissant ! «
Laurent C., éleveurs de chevaux pur-sang arabes.
« Merci pour ce témoignage de l’enseignement que tu as reçu auprès d’un maître. Tu as réalisé un rêve pour les gens de ma génération qui n’avaient pas accès à ces dépositaires d’une tradition vivante. Par tes textes, nous vivons cette expérience par procuration. Nous pouvons l’imaginer. Avec tes récits, tes anecdotes et leur « morale », nous participons d’une aventure, dans tes pas, en simplicité. C’est vivant, c’est vécu. C’est partagé. Merci encore. «
Christine, formatrice d’enseignants de Yoga.
« Un livre qui nous invite à voyager autant par la lecture que par le récit lui-même. Unique, il retrace l’échange entre un maître et son élève, et met l’humain au cœur des relations. Comment décrire Noro senseï, comment décrire aujourd’hui Nguyen senseï, la question demeure. Ce livre nous amène a comprendre la fusion des arts et de leur créateur. «
Virgine D., mère d’élève.
« J’ai attaqué ce livre en tant que lecteur totalement ignorant de l’Aikido hormis son origine japonaise.
J’ai eu un grand plaisir de découvrir un carnet de voyages, une peinture, retraçant à la fois le parcours de Thanh Thiên, un professeur français d’Aïkido, depuis ses racines orientales où il a survécu à la guerre du Vietnam jusqu’à sa rencontre décisive avec Noro Masamichi senseï.
J’ai surtout appris sur cette cet art martial pratiqué selon des règles propres au dojo japonais et ses traditions : la hiérarchie et le profond respect du maître et de l’ancêtre ; l’observation du geste du maître et ses influences, le jeu des silences, de l’énergie et des regards sur le cercle des disciples. «
Florian de S. V.
« Dans ce livre, Nguyen Thanh Thiên-senseï nous délivre un double récit de transmission dans le monde des Arts Martiaux : celle du fondateur de l’Aïkido, Ueshiba-senseï, à Noro-senseï – grand propagateur de l’Aïkido en Europe et en Afrique ; puis celle de Noro-senseï lui-même à l’auteur de cet ouvrage.
A travers ce témoignage unique et passionnant, Nguyen-senseï nous montre la voie à suivre à travers l’exemple de nos aînés, afin que l’on perpétue à notre tour un Art qui dépasse de loin par sa profondeur, la seule pratique sportive. »
Adrian J., sempaï de l’école Ringenkaï, Hyoho Niten Ichi Ryu kenjutsu
« J’ai pris beaucoup de plaisir à lire ce recueil de textes, dans l’ordre chronologique, ce qui révèle sa grande cohérence. La relecture aléatoire est bien sûr utile, pour accéder à une compréhension plus juste.
Cette juste compréhension de certains chapitres nécessite sans doute d’être pratiquant, mais tu nous offres là un support précieux pour éclairer et comprendre la voie suivie par Noro senseï depuis sa rencontre avec maitre Ueshiba.
Que tu nous parles de tes souvenirs d’enfance, ou de ceux de maitre Noro, on perçoit bien tout au long de ton livre ce « fil rouge » qui est la référence constante à l’origine de l’art ; l’évolution suivie par Maître Noro et que tu poursuis y fait toujours référence. Tout au long des chapitres, tu nous fais également bien saisir l’importance de ressentir et comprendre « l’esprit de la pratique . » Autant de thèmes que tu abordes chaque semaine durant les cours au dojo.
Si tu « boucles » ton recueil par un texte qui s’intitule « Origine », c’est sans doute à dessein.
Merci pour ce beau recueil, qui plus est très bien écrit ! »
Philippe S., hakama de l’école Ringenkaï, Aïkido Ringenkaï et Hyoho Niten Ichi Ryu kenjutsu
« Je me suis plongée dans « le Voyage d’un Maître » pendant quelques moments de calme la semaine dernière.
C’est Dense ! et je suis loin d’avoir parcouru les 200 premières pages…
Chaque Note est un enseignement, les lignes sont à méditer… c’est une trajectoire de l’Aïkido qu’il nous est donné de découvrir à travers ce voyage, le pratiquant (et le lecteur) entre dans un Monde, celui de la Voie avec l’ engagement qu’elle implique, le temps long qu’elle requiert. On perçoit l’Art.
Je me sens parfaitement illégitime à formaliser de quelconques remarques tant ma place est dans la pratique avant toute chose.
Impressionnant d’avoir parcouru ce projet jusqu’à son terme, j’ai particulièrement lu et relu les Notes du 13 et 17 Octobre 2017 sur les Manières et le Tableau des 111 Mouvements.
Profonds remerciements pour tout ce que vous partagez, tout ce que vous nous faites découvrir, un voyage intérieur pour chacun, une étude de l’Art Martial, une approche de l’ extrême-oriental et… tant et tant de choses qui se révèlent peu à peu !
Profonds remerciements à Christine senseï et Thanh Thiên senseï ! »
Florence L., élève de l’école Ringenkaï, Aïkido Ringenkaï et Hyoho Niten Ichi Ryu kenjutsu